bases:video:montage:start

organisation

Le derushage : visionner les prises de vue, les renommer, les classer dans des dossiers sur le disque dur directement… idem pour les prises de son, les photos… Importer les dossiers déjà prêts dans le logiciel de montage, utiliser les libellés couleur, marquer les plans avec des points d'entrée et sortie, créer des sous-clips…

(Modifier le nom des plans à l'intérieur du projet ne modifie pas le nom des plans sur le disque dur).

Faire un premier montage cut, puis affiner les durées, travailler le rythme, puis les éventuelles transitions, les éventuels effets, l'étalonnage en phase finale.

Pour ce faire, éviter de travailler toujours sur la même séquence, la dupliquer (la sélectionner dans la fenêtre Projet, puis menu Edition → Dupliquer) régulièrement afin de conserver les principales étapes du travail (cela permet de reprendre à une étape antérieure et tenter une autre direction, par exemple…)

Utiliser différentes séquences permet aussi de monter indépendamment différentes parties du film, que l'on peut ensuite réunir dans une séquence finale.

Lorsqu'il s'agit d'un moyen métrage, plutôt que de multiplier les séquences qui alourdissent le projet, préférer enregistrer une nouvelle version du projet à chaque étape ou à chaque session de travail.


Memo rapide pour exporter un montage Adobe Première

Memo rapide pour exporter un montage Davinci Resolve


Si vous ne disposez pas d'un 2eme écran : en cours de montage pour visionner votre travail et lors d'un entretien avec un enseignant, utiliser le raccourci clavier “plein écran” pour regarder le montage en cours.
Première Pro : CTRL ù
Davinci Resolve : CMD F (Mac) ou CRTL F (Windows)


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standards académiques du montage cinéma

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typologies

Le montage cut : les plans se succèdent sans raccord particulier.

Le montage alterné : deux actions se déroulent au même moment et sont montrées en alternance. Par exemple, lors d'une attaque des Indiens par les Yankees, sur un premier plan un Yankee tire avec son fusil, sur un second plan les Indiens chargent sur leurs chevaux.

Le montage parallèle : on montre une succession de plans qui permet de créer une corrélation entre deux actions différentes en apparence. Par exemple, un premier plan montre une foule de personnes entrant dans une usine , le plan suivant dévoile une batterie de moutons allant se faire tondre.

Le flash-back : il expose un retour en arrière dans le temps. Par exemple, on montre un homme contemplant la photo d’une femme ; sur le plan suivant, on retrouve cet homme plus jeune marchant main dans la main avec la femme de la photo.

L’ellipse : c’est une astuce cinématographique qui permet de faire un saut dans le temps afin d’éviter les longueurs. Par exemple, un plan montre une bande de voyous marchant vers un individu. Sur le plan suivant, on voit ce dernier assommé sur un trottoir.

Le split-screen : cette méthode de montage divise l’écran en plusieurs parties afin de montrer simultanément plusieurs scènes différentes ou plusieurs points de vue de la même scène.

raccords

Le raccord de mouvement : sur un premier plan, un personnage s'apprête par exemple à ouvrir un paquet de cigarettes. Sur le plan qui suit plus serré, la main de ce personnage ouvre le paquet et en sort une cigarette. Le raccord se fait sur le mouvement de la main.

Le raccord de caméra : on utilise souvent des valeurs de plans différentes, les techniques du champ/contrechamp ou encore la règle des 30° pour raccorder deux plans qui s’inscrivent dans la continuité. Par exemple, sur la première séquence, en plan moyen, un homme roule à vive allure sur une route de campagne. Sur le second plan, en plan serré, la main du pilote manie avec dextérité un levier de vitesse.

Le raccord de regard : dans un premier plan, un personnage regarde par exemple dans une direction hors champ ; dans le plan qui suit, la caméra montre ce que la personne observe, une voiture qui arrive à un rendez-vous.

Le champ/contrechamp : dans une séquence, on suit une femme de dos qui marche en direction d'un restaurant, puis franchit le seuil. Dans le plan suivant, au moment où elle franchit ce dernier, on bascule sur un plan de face plus large et on voit la femme se faire accueillir par un homme qui l'attendait.

Pour souligner l'importance de l'enchaînement des plans, rappelons ici “l'effet Koulechov” : le cinéaste russe montra qu’en enchaînant trois fois le même plan d’un visage d’homme sans expression en alternance avec trois plans différents (un bol de soupe, un homme mort et une femme allongée sur un canapé), le public interprétait le regard du visage sans expression comme exprimant à merveille la faim, la tristesse et le désir.

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  • Dernière modification: 2022/12/15 14:28
  • de denise